Grossesse, PMA

Un bébé pour noël. Comment j’ai géré les 2 semaines d’attente entre le transfert d’embryon et la prise de sang

Avant de débuter la lecture de cette article, je souhaite vous donner quelques précisions. Comme pour mon précédent article, j’ai écrit ces mots sur le moment, jour après jour. Un peu comme un journal intime. Quand je les relis, j’arrive à ressentir à quel point le bonheur de la grossesse m’a changé. Profondément.

En fait je ne donne pas vraiment de recette miracle pour vivre les deux semaines si intenses entre le transfert d’un embryon et le résultat, j’ai juste écrit mon ressenti, mon expérience. Je gère sans gérer en fait. Ma patience en Pma a toujours été très limitée, j’ai toujours testé tôt comme pour ce dernier cycle.

Mon seul conseil serait: écoutez vous, reposez vous, faites ce qui vous fait du bien. Restez soudés avec votre moitié. Parler à votre ventre si ça vous aide ou au contraire, ignorez le et vivez normalement. Faites du sport ou pas, sortez ou pas mais vivez. Ne vous oubliez pas. Appelez à l’aide et ne restez pas seule si ça ne va pas. Ce qui m’aidait aussi c’était de penser à l’après échec. Je suis tombée de si haut au début, que je ne voulais pas revivre ça. Comme avant chaque transfert je mangeais toutes les choses interdites pendant la grossesse au cas où. C’était le défilé du saumon fumé, du verre de vin, du fromage au lait cru, des œufs pochés. Alors si c’était négatif, j’avais déjà prévu de boire un bon verre de vin, partir en week-end, voyager, manger, faire des choses qu’enceinte n’aurait pas été forcément possible. Avant tout cela je prenais le temps de pleurer, des heures entières sans vouloir être consolée. Et puis hop, repartir en selle. Souvenez vous aussi que les hormones qu’on ingère pendant des semaines peuvent cruellement changer notre personnalité, on devient presque dépressive, douloureuse, fatiguée. Elles sont responsables de cet état de détresse immense et de doute en permanence: ça a marché, ça n’a pas marché. Une fois évacuées, vous vous retrouverez. Si ça n’est pas le cas, faites tout pour. Pour autant Pma m’a profondément changé, en mieux sur certains points mais m’a aussi rendu plus dure sur d’autres points. Elle change aussi notre couple. Ma vision du monde, de la famille est différente.

Un bébé pour noël, c’est presque le titre d’un film romantique à l’eau de rose qu’on nous diffuse en fin d’années et qui nous fait croire aux contes de fées, non?!
Oui mais voilà, l’histoire est très (très) loin du conte de fées. (cf mon post sur mon parcours Pma). Bon en même temps si vous lisez cet article c’est que le film se termine bien et qu’il y aura même une suite… Désolée pour le spoiler. On l’appellera plutôt: Un miracle pour Noël. Bien plus approprié. Encore plus cliché.

Bref on démarre l’histoire. Il était une fois une 9e tentative de transfert lors d’un 12e protocole PMA. Je vous épargne le nombre de cachets, injections, examens, effractions dans mon intimité qui se comptent en milliers.  

Il démarre le 8 mars. Journée des droits de la femme. C’est drôle quand on y pense puisqu’en matière de PMA on est encore très loin de l’égalité pour toutes les femmes. Mais ça c’est un autre débat… 
C’est aussi le lendemain de la fête des grands mères. Encore bien douloureuse cette année. Je n’en ai pas parlé à ma maman mais je suis sûre qu’elle aussi a ressenti ce pincement. On évite simplement de l’évoquer ce jour là. 

Bref. Nouveau grand saut. Pas du tout inconnu. Sauf que cette fois (comme toutes les autres en fait) il faut que ça marche. Que le pingouin « Olaf » (le nom qu’on donne à nos embryons congelés) tienne jusqu’à la fin. Sinon je vais m’effondrer encore. Encore. En silence. En larmes. Entre deux gorgées d’un thé entre amies. Le soir dans mon lit. Dans ma voiture en écoutant la radio. Devant mon téléphone en lisant une annonce de grossesse.
Cette fois il faut que ça marche. Je ne sais pas combien de temps encore je vais pouvoir me relever après un énième échec. 3 fausses couches c’est assez non? Une par an. On peut repasser au conte de fées maintenant?

Allez go. 8 mars. Je saigne grâce à mes 10 jours de duphaston. Alléluia. Un mail à mon centre de Pma. Un appel plus tard, let’s go. Je planifie, relie mon planning pour m’organiser. À quel moment je me pique. Qui seront mes collègues le jour de mes échographies, s’ils vont pouvoir gérer mes patients si je m’absente. Ou au contraire avec qui changer mon planning. Qui pourra me piquer quand ça deviendra dur (oui oui même pour moi infirmière au bout d’un moment ça m’arrange qu’on m’aide). Prévenir ma chef (encore). Réfléchir si je m’arrête après le transfert ou non. Plus envie d’aller pleurer chez mon médecin traitant. On verra si je supporte les doses. Chercher du réconfort et de la force. Auprès de ceux qui comprennent. Amies. Parents. Collègues. Ceux qui se battent à nos côtés. Depuis bien trop d’années. 

La première partie de ce protocole pour mon transfert d’embryon congelé se passe plutôt bien. Par contre je suis très vite très fatiguée. Une, deux puis huit injections plus tard me voici à mon premier contrôle échographique et prise de sang. Franchement ça ressemble comme 2 gouttes d’eau à un protocole d’insémination, une mini fiv en soit, avec des doses plus petites et largement supportables. Ouf. Et là deux gros follicules entre 16 et 18mm prêts à « faire pop ». Un comble d’ovuler très tôt pour une fille qui n’ovule pas.
Si y’a bien un truc que j’ai appris avec la PMA c’est que rien, mais rien ne se passe comme prévu. Je déclenche mon ovulation le soir même. Je suis trop contente. Ça avance vite cette fois. Une grande première pour ce transfert, une prise de sang deux jours après pour contrôler mon entrée en phase lutéale et là … douche froide. La progestérone ne monte pas. (Cette saloperie qui a déjà été trop haute, ce qui avait annulé mon tout premier transfert). Bref. Je m’étais réjouie que le protocole prenne de l’avance et là c’est le contraire. 4 jours de prise de sang consécutifs, tout peut être annulé encore mais le feu vert est donné. Enfin. Finalement l’avance que j’avais pris, je la perds, mais c’est pas très grave. 

Le transfert aura lieu le 24 mars 2021 à 11h. Je crois que le titre de ce film « un bébé pour noël » prend tout son sens. 
D’ici là je dois encore ajouter deux médicaments et six ovules par jour. Bien sûr ça s’ajoute aux six comprimés que je prends déjà (mon cocktail de corticoïdes, progestérone et de vitamines). Ça doit faire une belle douzaine. 

Nous y voilà. 24 mars. Cela fait déjà 2 nuits que je cogite à mort. Alors qu’il y a quelques jours je me disais que si cette fois encore se terminait par un nouvel échec je pourrais gérer. Qu’il nous restait encore 2 pingouins congelés. Mais voilà, depuis 5 jours la progestérone fait son boulot. Mon ventre s’arrondit. Pour rappel l’embryon qu’on va m’implanter a déjà 5 jours, donc on fait croire à mon corps que je suis enceinte depuis déjà 5jours. Du coup ma tête y croit avant même de recevoir l’embryon. Mon corps lui, qui sait déjà ce qu’est une grossesse relance la machine encore plus vite cette fois. Et je sais déjà que les deux prochaines semaines vont me torturer. Une seconde j’y crois et celle d’après non. Les hormones vont prendre une place très (trop) importante dans ma tête. Je vais devenir exécrable, à fleur de peau. En fait à chaque transfert j’y crois. Heureusement sinon je ne nous infligerais pas toute cette souffrance. C’est l’espoir qui fait tenir.  

Bref. 24 mars. Mes amies proches, ma maman m’envoient toutes leurs bonnes ondes. Elles savent qu’il faut que ça marche. Qu’à un moment je risque de m’effondrer. Qu’à un moment la femme soit disant forte que je suis peut ne pas se relever.
Il y a des jours où vraiment je maudis l’envie viscérale de porter la vie. De vouloir devenir parents. Tout serait tellement plus simple. Toute cette douleur évitée. Parce qu’en presque 6 ans de combat, je peux vous dire que les bonnes nouvelles il y en a eu très peu.

24 mars. Le réveil sonne. Je suis déjà réveillée depuis bien longtemps. On s’habille. Et je fonds en larmes. Une première alors que c’est un jour qu’on attend avec impatience. L’angoisse monte. Les gros sanglots, la gorge serrée. J’ai du mal à m’arrêter. Pourtant le transfert se passe toujours bien. C’est une belle journée où on voit notre futur bébé (enfin le liquide dans lequel flotte l’embryon) à l’échographie et où je sors « enceinte de 5jours ». Mais cette fois je n’ai pas envie d’y aller. J’ai peur.
L’embryon est en securité là bas alors que dans mon utérus non … Je n’en peux plus d’être l’oiseau de malheur, celui qui annonce la sentence. Je supplie même Thomas de le porter à ma place. On rit. Thomas sèche mes larmes et me reconforte. J’avais décidé de ne pas me maquiller (sous le masque à quoi bon) et puis je change d’avis. Je me fais jolie pour mon bébé. Sur la route je demande à Thomas de prendre en photo l’écran de l’échographie au moment où on voit la petite étoile filante. Il me regarde surpris et trouve ça un peu bizarre comme demande et ne répond pas vraiment.

11h nous voilà dans la fameuse salle d’attente nº7. Celle qui pue l’espoir et le désespoir. Elle est pleine à craquer cette fois. Une jeune femme arrive avec une poussette et un jeune bébé. Ça me serre le cœur. Vraiment. C’est hyper dur. Je lui en veux. J’apprends quelques minutes après que c’est sa nièce qu’elle garde. Franchement elle aurait pu s’abstenir. J’ai la rage. 

11h20 rdv avec le biologiste qui nous apprend que l’embryon s’est bien décongelé et que les 2 autres resteront au frais. Ouf. On n’est pas venus pour rien.

11h30 on nous installe dans la salle de transfert. Celle que l’on connaît tellement, avec les stickers « zen » collés au mur. Où tous les espoirs naissent. Thomas fait le pitre alors qu’il est stressé aussi. C’est ma gyneco qui entre. Ils sont tous compétents mais j’avoue avoir des préférences. Je suis rassurée que ce soit elle. 

11h38 l’embryon est placé bien au chaud. Le pingouin est dans son igloo. Je reste allongée pendant 10 minutes. Thomas me tend son téléphone. Il a capturé cet instant. Celui où l’embryon est déposé dans mon utérus. Magique. 

On rentre chez nous. Thomas repart travailler. Moi je vais chez mon médecin pour lui demander du repos. Évidement mener une vie normale, aller travailler est vivement conseillé. Oui mais en 5 ans de PMA, 3 fausses couches je n’en peux plus de faire comme si tout était normal. Nous avons décidé que je me reposerai quelques jours. Les professionnels ont du mal à comprendre que certains boulots sont incompatibles avec les 14 jours d’attente avant le verdict. Mon cerveau, mon corps, mon âme ne pensent qu’à ça. Alors aller travailler serait un bon moyen de penser à autre chose. Dans mon cas ça me parait compliqué. Je n’ai pas le droit d’avoir des humeurs, d’états d’âme au travail ni de me ménager. En tant qu’infirmière dans un service de chirurgie où on fait largement 10000 pas, où on ne peut pas faire pipi, s’asseoir ou manger normalement, je pense que les conditions pour la nidation ne sont pas réunies et la culpabilité est trop grande en cas d’échec. 

Les jours qui suivent sont calmes. Je couds. Ça m’aide et m’occupe l’esprit. Je regarde des séries, je m’occupe de moi. Je cuisine ce que j’aime. Pour autant je veux que ça soit équilibrée pour que l’embryon reçoive ce qu’il faut. Par contre je me réveille très tôt. Je suis fatiguée très tôt. L’effet de la progestérone est intense. Cette fois la dose a été doublée. J’ai des douleurs de règles depuis le lendemain du transfert. Mille choses me passent par la tête à chaque crampe. J’ai 12 médicaments par jour. Je me rajoute du spasfon aussi. Je ne veux plus souffrir. Sentir mon corps « travailler », mon utérus se préparer. Ça m’angoisse énormément. Ça me rappelle la douleur (très particulière et singulière) de la fausse couche. Je l’ai senti à chaque fois, l’instant même où tout s’arrête. Ce coup de poignard.
Ma prise de sang pour déceler l’hcg est prévue le 6 avril. L’embryon aurait 18 jours. Très tard. Trop tard pour moi. Impossible de tenir. À chaque fois je teste avant. Ça me donne une échéance moins longue. Ça me permet de me préparer à la défaite. Savoir quoi dire à Thomas.

Mardi 30 mars. Je me lève. L’embryon est censé avoir 11 jours. Je sais qu’à ce stade l’hormone de grossesse peut être détectée. Mon injection d’ovitrelle remonte à 14 jours. Peu de chance qu’elle soit encore présente. Aller. Je me lance. La peur au ventre. Si c’est négatif je vais vouloir me persuader que c’est trop tôt. Que rien n’est perdu. Si c’est positif je vais me dire que c’est peut être l’ovitrelle qui fausse tout. Ou que ça ne va pas durer. 
8h30. En mois d’une minute le test devient positif. J’hallucine. Les larmes montent. Je les ravale et me dit exactement ça: c’est l’ovitrelle (alors que non), c’est trop tôt. Ça va s’arrêter encore une fois. Je ne veux pas le dire à Thomas alors je le dis à une amie. Elle sait que je ne veux plus me réjouir. Je ne compte même plus le nombre de tests positifs que j’ai partagé avec mes amies. Avant que tout s’envole. Au début je priais pour voir les tests positifs. Désormais je les redoute autant. Si ce n’est plus que les négatifs. Car ils font terriblement plus mal quand tout s’arrête ensuite. 

Mercredi 31. Rebelote test positif. Je ne sais pas pourquoi je vais sur la page amazon des tests de grossesses que j’ai fait. Là je tombe sur une flopée d’avis sur des faux positifs. Je perds pieds. Et si j’étais dans ce cas. Je file à Action. Je prends une boîte de tests précoces et une autre à 25ui. Direct en rentrant je fais le précoce. Positif. Et là l’ovitrelle me traverse encore l’esprit. Je me retiens de faire pipi toute l’aprem et fais un test 25ui. Positif de suite. Bon. Je suis enceinte. Je vacille, dans ma tête ça part en vrille.
J’appelle mon amie, lui avoue mes peurs. La suite m’effraie tellement. Je décide d’aller acheter un 5e test de grossesse pour le lendemain.
En fait on avait convenu avec Thomas lundi dernier qu’on ferait ce premier test ensemble. Je ne sais pas s’il m’a cru. Il sait que je suis dingue avec ça. J’ai besoin de me préparer à l’échec. 17h je suis chez Carrefour pour trouver un test digitale. Celui qui affiche « enceinte ». Introuvable. Je prends celui avec le + et non les barres. Ça sera plus facile à lire pour lui. 

Jeudi 1er avril. Je suis réveillée à 5h40. Je tourne et me lève à 7h. Je fais pipi dans un petit pot pour qu’on puisse faire le test ensemble. Je regarde la télé. Les heures qui suivent sont interminables. J’ai des douleurs de règles depuis la veille. J’ai peur. Peur que ma petite mise en scène tourne au fiasco avec un test négatif. 10h la belle au bois dormant se lève enfin. Je lui saute dessus. Je fais le test avec lui et lui demande de retourner le test au bout de 2 min. Je me cache les yeux. Il se moque de moi en disant qu’il ne comprend pas le résultat. Il le sait. C’est positif. Un très beau plus. Bien net. Il me sert dans ses bras. Je fonds en larmes. Je réalise. Il me dit « là y’a pas de doute ». 
Dans la foulée j’envoie une photo du test à l’une de mes meilleures amies. Avec un petit message: mon poisson d’avril. Elle m’appelle, en larmes, heureuse.

Vendredi 2 avril. J’écris un mail à la Pma pour expliquer ma situation. Test positif. Douleurs. Antécédents. J’ai besoin de leur feu vert pour avancer ma prise de sang. Elle devait être mardi 7. Soit 13 jours après le transfert. 18j de vie de l’embryon. Si on le fait aujourd’hui l’embryon a 14j c’est bien assez. On me refuse cette prise de sang. Prétextant la prudence avec l’ovitrelle. Prétexte que je n’entends pas. Les dernières fois ma prise de sang était à 17j de l’injection initiale et j’avais eu des clics supplémentaires entre deux et ça n’a gêné personne. Eux et leurs protocoles à la noix.
Bref je raccroche. Il est midi. Énervée je file au laboratoire. Je paie 19€04. Je veux dormir cette nuit. Je pense pouvoir me réjouir avec un taux entre 50 et 100ui. À 15h32 les résultats sont là. 290ui. Je suis enceinte putain. Le taux est magnifique. Je le partage à mes deux amies au courant. Thomas aussi mais il est au boulot. Je lui demande l’accord pour l’annoncer à mes parents. J’en ai marre de leur apporter uniquement des mauvaises nouvelles. De pleurer de tristesse à chaque fois. Là je veux qu’on leur partage un peu de bonheur. Même si on le sait ça peut être éphémère

Alors j’imprime le résultat de la prise de sang, je la plie en forme de coeur et on file chez eux. Je trépigne, j’ai peur. Peur qu’en l’annonçant, tout s’arrête et que je les embarque aussi dans mon chagrin. Peu importe je tends le papier à ma maman, elle l’ouvre, elle me demande de confirmer si c’est bien ce qu’elle croit et me serre dans ses bras. On est tous heureux mais prudents, si fragile. Mon père, lui, dit spontanément: avec un taux pareil y’en a deux c’est sur… On se moque de lui, évidemment puisqu’on m’a transféré qu’un seul embryon, impossible qu’ils soient deux.

Le week-end se passe, tout me passe par la tête. Le pire, le meilleur. Le tire de cet article « un bébé pour noël » que j’aimerais tellement pouvoir publier un jour.
Lundi arrive, lundi férié, labo fermé. Le mardi, jour j pour ma prise de sang officielle prescrite par la Pma. J’y vais dès l’ouverture, je ne dors pas la nuit depuis le verdict. Les résultats mettent une éternité à sortir. C’est toujours quand tu les attends qu’ils mettent plus de temps que d’habitude, c’est fou ça.
1032ui. Putain. On dirait bien que ça tient et que ça s’accroche. Mon centre m’appelle, me donne la nouvelle que je connais déjà, me confirme que le taux évolue. Mince, même sans ordonnance ils ont reçu les résultats… Oops. Je dois recontroler encore dans 48h et ils me fixeront la date de la première échographie de datation… Celle qui devient l’échéance ultime. Celle où tout nos rêves se sont envolés il y a deux ans. Celle où on veut enfin voir notre bébé. On augmente encore la dose de médicaments. La machine est lancée, pourvu qu’aucun grains de sable ne viennent tout gâcher.

La suite au prochain chapitre, si le coeur vous en dit…
À bientôt

3 pensées sur “Un bébé pour noël. Comment j’ai géré les 2 semaines d’attente entre le transfert d’embryon et la prise de sang”

  1. Ophélie dit :

    Wow, j’en ai les larmes aux yeux ! J’avais envie d’avoir la suite direct 🤩 Tu es tellement forte, quel courage ! Bravo ! Ces deux petits êtres vont pouvoir être fiers de leur maman ! ❤️

  2. Flo dit :

    Bravo , j’ai vécu un parcours similaire ( sopk oats 5 ans de PMA) et j’attends également des jumeaux pour Noël …. J’ai eu les larmes aux yeux en lisant tout votre parcours quel courage !!! Le récit est tellement juste …. Vos enfants ont de quoi être fiers et vous n’en êtes que plus fort . Je vous suis depuis peu et vos conseils sont très précieux . Merci de votre partage .

    1. Merci Flo
      Félicitations à toi. On va vivre une aventure magique

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