Grossesse, PMA

Félicitations, c’est une FIV. Un long parcours vers la maternité

J’ai commencé à écrire ce post en 2019, évidement je l’ai mis de coté, relu de temps en temps pour espérer un jour, un possible dénouement. J’ai repris l’écriture en fin de protocole pour ma 3ème ponction Fiv en octobre 2020. Puis aujourd’hui en juillet 2021. La chronologie vous semblera peut-être perturbée par moment de ce fait.

L’écriture comme thérapie… J’aurais voulu écrire un journal de bord pour me souvenir du chemin parcouru mais naïvement je pensais que notre parcours serait bien plus court. Naïvement oui et non… Après des mois de discussions, monsieur me donne le feu vert. J’arrête ma contraception en 2015 en le rassurant que ça prendra sans doute quelques mois… Si on avait su…

En fait ça s’annonçait tellement bien. Heureux, amoureux, CDI en poche, j’ai 25 ans et je vais devenir maman bientôt… Enfin bientôt, tout est relatif. Après 1 an et demi d’arrêt de pilule j’ai eu 8 fois mes règles. Donc 8 fois en 18 mois, il ne faut pas être médecin pour savoir qu’un truc cloche… 

En fait j’ai toujours su dans mon fort intérieur que ça ne marcherait pas en un claquement de doigts. J’ai été réglée assez tard vers 14ans, avec des cycles très longs. À l’époque je trouvais ça cool de ne pas être embêtée tous les mois. Puis j’ai pris la pilule quelques années plus tard et j’ai pris l’habitude d’être « réglée » tous les 28 jours. J’ai le souvenir d’avoir pensé à l’époque, que le jour où j’arrêterais la pilule, il faudrait sans doute un certains temps pour avoir de vrais cycles, voire même un coup de pouce. J’ai fait des études scientifiques, puis médecine donc je sais très bien comment fonctionne un cycle et une ovulation en théorie. 

Un premier rdv en PMA début 2017 (je savais intimement que j’apprendrai à bien trop connaitre ces 3 lettres Procréation Médicalement Assistée), qui se veut optimiste: vous êtes jeuuuuuunes. Mademoiselle a des ovaires polykystiques, le fameux SOPK et le nombre spermatozoïdes de monsieur est un peu en dessous des normes mais rien de fou. D’ici 6 mois, vous serez enceinte… 

Je sors du rendez vous soulagée, ça n’est pas dans ma tête, il y a bien un truc qui cloche chez moi. Je peux balayer le fameux « ça arrivera quand tu n’y penseras plus » qu’on a tendance à balancer à la figure de tous ces couples dans l’attente. C’était sans compter sur les résultats de monsieur auxquels on ne s’attendait pas. Mais on est confiants. J’ai pensé: un coup de clomid et ça ira tout seul…

S’en est suivi 6 mois d’examens en tout genre: prises de sang, prélèvements vaginaux, échographies pelviennes à différents moments du cycle, hysterosalpingographie (c’est une radiographie de l’utérus et des trompes de Fallope. Elle consiste à introduire par le vagin un produit opaque aux rayons X dans la cavité utérine et à prendre plusieurs clichés radiologiques. L’examen qui te donne l’impression qu’on te brûle au chalumeau de l’intérieur sans réelle anesthésie bien sûr), spermogrammes et sans doute d’autres tests que ma mémoire a effacé. On me dit même qu’après l’hystero j’ai de grandes chances de tomber enceinte donc on met toutes les chances de notre côté, prise de température, test d’ovulation… J’ai même sans doute fait le poirier je pense. Mais Rien. C’est donc 6 mois plus tard qu’a lieu notre 2ème rdv PMA. Depuis j’ai appris à dire au revoir à ma pudeur, je me prends la température tous les matins, examine ma glaire cervicale pour tenter en vain de repérer l’ovulation.

Le verdict tombe: FIV d’emblée messieurs dames. Là ça tombe comme un couperet, un coup de massue. On passe de « ça va marcher » à la grosse artillerie. Monsieur accuse le coup, il prend conscience que ça ne sera plus juste une affaire de couple. Moi je suis « rassurée » même si je pleure en pensant à ce qui m’attend. Mais ça n’est pas dans ma tête, je ne suis pas folle, il ne suffisait pas juste de ne pas y penser encore une fois et on va nous aider.

Mais quand même, une FIV quoi!!! Y’a pas le clomid, la stimulation, les inséminations avant la fiv? Ba si mais pas pour nous. Les pourcentages de réussites ne sont pas en notre faveur pour les autres techniques. Le staff a rendu son verdict. On n’aura donc que 4 chances de traitements pour faire un bébé. En France on n’autorise que 4 ponctions ovocytaires suivies des transferts des embryons obtenus. 36% de ressortir de la avec un bébé au final. Alors la pression monte.  

On se documente donc: SOPK, OATS, FIVRéunion des infertiles anonymes obligatoire. Je plaisante mais en fait pas tant. Mon centre organise une fois par mois une réunion obligatoire pour les futurs couples inscrits en FIV… Un amphithéâtre plein à craquer. 100 personnes comme nous s’y pressent chaque mois avant de commencer une FIV. Et là tu prends conscience de l’iceberg qu’est la PMA, tant de couples dans l’attente. Au fil des protocoles on croisera même des têtes connues dans les salles d’attente. On prend la chose très différemment lui et moi. Je découvre le réconfort et le stress des forums. Lui se terre dans le silence. À ce moment là personne dans mon entourage ne peut me comprendre, savoir où on va et j’ai besoin d’en parler avec des filles qui savent sur le forum fiv.fr.

Bref quelques mois se passent, nous sommes sur liste d’attente (oui oui y’a une liste d’attente pour espacer les protocoles et que les blocs n’aient pas lieu le même jour).

J’ai été chercher mes injections, mon frigo est plein, ça représente presque un salaire… Merci la sécu. Je suis en ALD (affection de longue durée), prise en charge à 100% mais je dois répéter sans cesse au pharmacien, laboratoire qu’il faut absolument cocher la case STÉRILITÉ sur l’ordinateur pour que je sois bien remboursée… Juste parce que l’assurance maladie n’a pas trouvé judicieux d’inscrire cette ALD directement sur la carte vitale comme pour un diabétique soit disant pour que ça soit plus confidentiel et que ton dentiste ne soit pas au courant. Je dois pourtant crier régulièrement au comptoir que je suis stérile… un coup de poignard à chaque fois. Et une fois sur deux ça n’est quand même pas coché… 

Fin 2017 feu vert de la PMA, je me retrouve à attendre avec impatience mes règles. Elles n’arrivent jamais seules quand on les attend alors on me rajoute un traitement (le fameux duphaston). Entre deux on doit refaire des examens déjà faits en mai. Ils sont périmés. Il faut qu’ils aient moins de 3mois, c’est reparti, prélèvements en tout genre. Mon intimité dévoilée. Encore.

Pour cette 1ere fiv on décide de ne pas dire qu’on commence à nos proches. On est tellement impatients de leur faire la surprise dans 3mois « je suis enceinte ». Je me pique chaque jour sans difficultés. Je galère un peu à organiser mes contrôles. Mes collègues ne sont pas encore au courant et ma cheffe de l’époque ne me facilite pas la vie. Pendant 15jours je me lève à 6h, fait 1h de route pour l’échographie, prise de sang, et je repars bosser pour rentrer à 22h30. La veille de la ponction je suis lessivée. L’intervention se fait sous anesthésie locale, Coldplay résonne dans la salle froide du bloc. Je claque des dents d’appréhension et d’excitation à la fois. On me soulage en me retirant 22 follicules (qui ne sont pas 22 ovules matures malheureusement). Un follicule en fin de protocole fait environ 2cm, je comprends pourquoi je marchais très difficilement avec ces douleurs et les ovaires de la taille de mandarines.
La suite ne se passe pas tout à fait comme prévu, pas de transfert frais possible de suite. Problème de progestérone. La fenêtre d’implantation est déjà passée. Première désillusion.
Mon corps n’est pas en phase pour accueillir la vie. On nous appelle tous les jours pour nous donner le nombres d’embryons fécondés puis les survivants. Un vrai stress. Nos 5 embryons sont donc congelés.
Je découvre aussi la douleur intense, les vomissements et tous les autres désagrément du syndrome d’hyperstimulation… Un premier transfert deux mois après. Échec.

Confiants on se relance aussitôt. Positif. Joie. Bonheur. Dans notre bulle à deux. On s’imagine l’annonce. Je commande un cadeau pour l’offrir à la fête des mères. On vit ce bonheur qu’à deux. On se sent tellement chanceux d’y être arrivés « si vite ». Puis tout s’effondre 7 semaines plus tard. En mai 2018. Je saigne. Abondamment. Aux urgences je suis entourée de femmes très enceintes. Et moi je me vide dans la salle d’attente. Je demande une alaise pour éviter de tout tacher en attendant mon tour. Après deux semaines de montagnes russes, d’espoir quand on t’annonce d’y croire encore, puis de contrôles réguliers encore et encore, c’est terminé. Je découvre la douleur psychologique et physique de devoir prendre du cytotec pour éliminer la grossesse que j’ai tant désiré et qui ne veut pas partir seule au bout de plusieurs jours d’attente. Je suis chez moi à me vider de nouveau. Le coeur en miettes avec 48h d’arrêt que j’ai dû quémander en pleurant. Sauf que mon taux d’hcg ne redescend pas. Je saigne toujours, peut être une nouvelle fausse couche mais je n’y crois pas. J’arrive au travail couverte de sang parfois. En août on me prend enfin au sérieux. C’est pas juste un retour de couche. Mon utérus ne s’est jamais complètement vidé. Et deux mois plus tard rebelote cytotec. Ils ne veulent pas abîmer mon utérus avec un curetage alors médicaments. Je peux enfin tirer un trait sur cette grossesse. Puis on reprend quelques mois plus tard…
C’est là que ma gynécologue prend les choses en mains, première matrice lab (un examen à 500euros non remboursé qui analyse le profil immunitaire de ton utérus au moment de la nidation). Une piste est trouvée j’ai un profil sous immunitaire et un protocole sur mesure pour la suite.
C’est comme le scratching (sensé crée une zone inflammatoire où l’embryon pourra se loger) que j’ai déjà eu, on t’arrache un morceau d’utérus à vif. Je ferai 7 examens de ce type (préconisé par le labo matrice lab) en tout, cet examen est l’une des pires choses que je vivrai niveau douleur physique.
Transferts, FIV 2, Ponction, 2 embryons seulement… la dernière tentative avant une longue pause pour préparer le mariage. Positif puis fausse couche encore. Plus simple et rapide cette fois. Tout s’évacue en quelques jours. Comme si elle n’avait pas compté pour le corps médical.

J’ai recommencé à écrire cet article en aout 2019 (juste après ma 2e fausse couche) à un moment où j’imagine ce dénouement heureux de plus en plus lointain. A vrai dire, à ce moment je ne sais même s’il arrivera, s’il faut l’envisager. Je commence même à imaginer le contraire. J’ai fait le deuil d’avoir deux enfants déjà. Je sais que je n’aurai la force que de faire tout ça pour un. Que un ça sera déjà très bien. Je n’ai pas perdu espoir mais je veux envisager de vivre un jour sans cette envie de maternité viscérale qui me ronge chaque jour. Je veux pouvoir accepter de vivre une autre vie que celle que je m’étais imaginée depuis des années. Peut être une vie sans enfant. Alors je commence à l’imaginer. Espérer trouver une autre source de bonheur. Et comme le chemin de l’acceptation me parait si long, peut être impossible, je préfère commencer maintenant. Il parait que je suis forte de penser ainsi. En fait je n’ai pas vraiment le choix. C’est ça ou je sombre.

Cela fait déjà plusieurs années que je pense à écrire un article un peu particulier pour vous l’annoncer. Cela m’aide et me donne de l’espoir. Me dire que si je le publie un jour, si je complète la fin de cet article c’est que nous y sommes enfin arrivés. Notre tour est arrivé

En 2019, ça fait déjà 3 ans et demi qu’on attend. Dont 2 ans et demi d’examens et de traitements. C’est assez peu en fait mais ça représente tellement de douleurs, de sacrifices, de larmes, d’examens, de médicaments absorbés, d’injections, de prises de sang, de gens qui m’ont vu nue… Sept tentatives… Deux espoirs brisés qui nous m’ont broyé le coeur.
J’aurais aimé vous dire que la PMA vous piétine le coeur pour mieux vous l’agrandir (c’est d’ailleurs le titre que j’aurais voulu donner à cet article si le dernier traitement s’était bien mieux terminé). J’aurais aimé vous dire que ça vaut tous les sacrifices de la terre. En fait c’est sans doute ce que je dirais quand bébé sera là. Mais je ne veux pas édulcorer notre histoire, la rentre plus douce puisqu’elle ne l’est pas. Je ne cherche pas non plus de la pitié, je veux seulement être vraie. Etre vraie pour illustrer la douleur de nombreux couples, aider à comprendre ceux qui n’ont pas vécu cette douleur et qui la minimise sans s’en rendre compte. Sans le vouloir. Mais ne minimisez pas. Jamais. On ne vous raconte pas tout. C’est bien trop douloureux. Il faut vraiment y être confronté pour comprendre ce qu’est la PMA.
Se réjouir pour ses amis quand ils vous annoncent leurs grossesses. Et sentir son cœur, son corps s’effondrer au même moment. Cette envie de leur ressembler un jour. Ces pensées terribles qui vous traversent et vous dégoûtent d’avoir pu les penser 1/2 seconde. Ravaler ses larmes et sa colère quand on vous dit qu’une copine, cousine a eu un bébé au moment où elle avait baissé les bras. Que les miracles existent, que si ça a marché 2 fois ça va marcher un jour… blablabla. C’est chouette pour eux. Mais moi je m’en moque des autres. Et les phrases malheureuses « tu comprendras quand tu auras sera mère », « quand est ce que tu nous fait un bébé toi » qui sont comme des poignards.

Nous revoilà à l’automne 2020, FIV 3, 4 embryons, 1er transfert frais mais 8e transfert d’embryons en tout. Boostée par tout l’amour reçu lors de notre mariage. Je ne sais pas encore si ça a marché mais j’ai confiance cette fois, je sens que quelque chose se passe, s’est passée alors je m’autorise à écrire ici avant la prise de sang. Je sens qu’une 3e grossesse démarre. Je reconnais les signes maintenant. AHHH l’espoir, en fait à chaque protocole, mon ami l’espoir me fait souvent croire que ça a marché (ça et la progesterone qui donne des effets proche de ceux d’une grossesse, le ventre gonfle, les nausées…) puis c’est la désillusion, le trou noir du jour au lendemain. (C’est exactement ce qu’il s’est passé quelques jours plus tard… test positif, prise de sang positive) Puis une nouvelle fausse couche. Le corps médical veut contrôler encore les prises de sang et échographies mais je refuse. J’en ai marre, je connais mon corps je sais que tout est fini.

Finalement en 6 ans il y aura 3 Fiv, 10 protocoles, une grosse 100aine d’injections, une 50aines d’échographies, presque le double de prises de sang, des milliers de médicaments (oui oui des milliers, rien que pour ce dernier protocole je suis à 1200 médicaments en 3 mois), 9 embryons transférés, 2 matrice LAB, 3 fausses couches…

Cette histoire fait partie de moi, j’y pense chaque jour depuis que nous avons décidé de fonder une famille en 2015. Elle a modifié notre couple, nos ambitions, notre relation aux autres. Nos amis qui sont au courant ont voulu nous préserver, nous protéger. Mais inévitablement on a aussi manqué de beaux moments avec eux. Il y a toujours eu cette réserve (si petite soit elle) quand ils parlent de leurs grossesses, de leurs enfants. Heureusement, avec les années ils ont su qu’on serait toujours très heureux pour eux, qu’on les aime si fort et que ça ne change rien.

Aussi et heureusement on a pu tellement compter sur eux, nos amis, mes parents et nos collègues. A chaque étape ils m’ont été indispensables. 

Notre histoire a aussi terriblement bousculé notre couple. C’était ma plus grande crainte quand nous avons poussé les portes de la PMA en 2017. Que tout ce qui allait se passer nous sépare, nous éloigne et nous abime. Que malgré l’amour qui nous poussait à vouloir fonder notre famille, tout vole en éclat avec la PMA. En fait ça ne nous a jamais séparé. Cela nous a forgé, renforcé. On a voyagé entre chaque protocole pour s’évader. C’est notre soupape de décompression. Thomas m’a énormément regardé pleurer, réconforté. Il a appris que j’en avais besoin pour avancer. Je lui ai appris à ressentir, dévoiler ses peines et ses émotions. Que ça ne rend pas plus faible de pleurer. Je ne sais pas si on s’aime plus fort mais notre amour est différent. On sait qu’on pourra surmonter toutes les épreuves ensemble tant qu’on s’aimera. Qu’à deux on est tellement plus forts. Bien sûr on gère chacun à notre façon, avec notre caractère mais ensemble, main dans la main.

C’est aussi pour ces raisons qu’on s’est mariés en août 2020. J’ai toujours voulu me marier pour porter le même nom que mes enfants. Avec notre parcours, on a décidé de se marier pour d’autres raisons. Pour former notre famille coute que coute. Juste nous deux si l’avenir n’était pas celui qu’on espérait. Pendant toute la préparation de notre mariage cette question me tracassait. Se marier pour le meilleur et pour le pire. Mais quel serait le pire?

Heureusement on ne le saura jamais. Après une autre Matrice Lab qui révèle une surimmunité (mon corps rejette les embryons), un nouveau protocole encore plus contraignant et difficile démarre en mars 2021. Transfert d’un petit embryon congelé, je m’arrête aussi cette fois pour lui donner ses chances et c’est POSITIF. Cette guerre, avec ces différentes batailles et défaites se solde par LA victoire. La plus belle. Celle dont on rêve depuis 6 ans. Il n’y aura pas de GAME OVER pour nous. Après des semaines d’angoisse, les échographies s’enchainent tous les 15 jours pour arriver à la fin du premier trimestre.

JE SUIS ENCEINTE. Pour de bon cette fois.

Merci de m’avoir lu. J’espère tellement pouvoir libérer et aider certaines personnes. Je ne cherche pas à être plainte. Du tout. Ça peut paraître sombre comme histoire. Mais c’est ma réalité.

À très vite vers une suite heureuse

3 pensées sur “Félicitations, c’est une FIV. Un long parcours vers la maternité”

  1. Ingrid dit :

    Merci et bravo pour ce partage de votre parcours, tant qu’on ne s’est pas lancé dans ce projet, on est clairement ignorants de tout ça, comme si c’était tabou, peut-être…, mais non !
    Félicitations à vous deux !

  2. Elsa dit :

    Merci, merci et mille fois merci. Même si chaque parcours de vie est différent, je reconnais dans ce texte des noms de syndromes, des noms de médicaments, des noms d’examens… je reconnais aussi les fausses joies lorsque l’on se méprend sur des symptômes, la peur du chamboulement que cela crée dans un couple, et la douleur de devoir se réjouir à l’annonce de la grossesse d’une amie quand la seule réaction que l’on aimerait avoir est de s’effondrer en larmes…
    Merci car effectivement, il faut le vivre pour comprendre, malgré tout l’amour et la bienveillance de ceux qui nous entourent.
    Lire un tel témoignage est infiniment précieux pour celles qui traversent des difficultés similaires. A titre personnel, le découvrir est véritablement une petite bulle d’oxygène… encore MERCI !

    1. Hello Elsa,
      Malheureusement oui il faut le vivre pour en mesurer tous les impacts que ça peut faire
      J’espère très fort pour vous que cette bulle d’oxygène laissera place au grand bonheur

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